samedi 8 mai 2010

Stina Nordenstam partie 1


Aujourd'hui, gros dossier (en deux parties) : Stina Nordenstam!


Je m'appelle Stina et j'adore regarder en haut à droite de manière désinvolte

J'ai découvert Stina Nordenstam en 1995. A l'époque étudiant en langues scandinaves à Lille, j'avais décidé de me spécialiser dans la musique minimaliste et que personne n'écoutait et, après avoir dévoré le premier album, debut de Björk, (et en 1995 rares étaient ceux qui connaissaient Björk), je tombai sur un article des inrocks qui parlait de cette chanteuse au nom difficilement prononçable et que les professionnels de la profession comparaient à la-dite Björk.
Mon premier disque de Stina fut (heureusement) And she closed her eyes.



Je dis heureusement car à l'époque, il n'existait que deux albums d'elle. And she closed her eyes donc, et Memories of a color, un premier LP plein de bonnes choses mais assez peu représentatif de l'artiste...

A la première écoute, je compris le lien entre Björk et Stina Nordenstam. Leurs voix sont assez proches mais à bien réécouter c'est là le seul point commun entre les deux artistes. Si l'Islandaise est une bête de scène qui n'hésite pas à en faire des caisses dans ses délires, la Suédoise, sorte de Françoise Hardy du grand nord, ne fait quasiment ni concert ni interview.
En préparant ce petit dossier, je me suis en quête de supports vidéos et c'est alors qu'un beau jour, sur youtube, je tombe sur cette petite perle, une ancienne interview de la belle pour MTV UK. En regardant bien, on se sent tout de suite qu'elle n'est pas très à l'aise...


And she closed her eyes est un disque pop/folk et mélancolique qui décrit des émotions avec douceur. Elle y parle de rupture, d'amour et d'une obsession qui reviendra souvent dans ses chansons, la mort.
Avec de tels thèmes, difficile de faire une carrière consensuelle à la Britney Spears, donc pas de tube sur ce disque si ce n'est, peut-être, little star, la petite chanson légère qui fut reprise dans le film Leonardo Di Caprien Romeo+Juliet.




Et donc, comme tous les fans, j'ai tendance à moins écouter celle-là, lui préférant des titres comme celui-ci.


Hopefully yours

Si le premier album de Stina était un petit bonbon sucré de pop jazzy et de mélodies encore assez eighties, son deuxième opus voyait déjà la peinture se craqueler et c'est avec Dynamite (encore meilleur selon moi) que Stina faisait exploser les codes et dévoilait enfin son vrai visage.

Et effectivement, Beaucoup plus sombre et tourmenté que ses albums précédents, Dynamite tombe dans une introspection froide et électrique. Si l'artiste utilise pour la première fois et sur quasiment tous ses titres des guitares saturées, Dynamite n'en est pas pour autant une oeuvre tataboum. On est dans un autre univers. Un univers où se cotoient le désespoir, la rupture et des enfants tueurs (Mary Bell). Bon évidemment dit comme ça, ça donne pas très envie mais il existe des disques un peu triste qui font quand même du bien.


Donc, ce qu'il faut retenir de ce petit article :
- Qu'il y aura un autre post dans lequel j'évoquerai la deuxième partie de la carrière de Stina Nordenstam avec les albums People are strange, This is SN et The world is saved...
Je parlerai également de la petite soeur de Stina, Emma qui chante sur scène et en suédois! Et ben dis donc!



Oui j'aime beaucoup regarder en haut à droite de manière désinvolte

* * *

Et je finis avec les Suédois de Wannadies qui n'ont pas grand rapport avec Stina Nordenstam si ce n'est cette chanson, you and me song qui figure comme little star, sur la bande originale de Romeo+Juliet...



Ça me rappelle qu'il faudra bien un jour faire un topic sur le tataboum suédois...

jeudi 6 mai 2010

Les îles Féroé partie 2


Je ne fais pas une fixation sur les îles Féroé, promis mais je découvre des artistes depuis quelques temps, et des artistes indépendants sacrément talentueux, à mon humble avis.
Le premier de la (deuxième) série s'appelle Brandur Enni, un chanteur dont je ne sais pas grand chose si ce n'est qu'il vit en Suède, the place to be, quand on est Scandinave et qu'on veut réussir dans la vie sans pour autant aller chez ces fous d'Anglais, incapable de boire avec dignité et retenue. J'aurai l'occasion de reparler de la Suède, ce pays magnifiquement discret et qui est pourtant une fourmilière de talents autant dans le jazz que dans le rock, le metal, la pop, l'indus, l'électro, enfin tout, quoi...

Mais aujourd'hui je reste sur Brandur Enni. Un petit songwriter sympathique et frêle qui ne révolutionnera certes pas la musique mondiale mais qui se laisse écouter sans trop d'effort. Pour décrire un peu son univers, je dirais juste qu'il a récemment travaillé Julien Ribot (un pote Philippe Katerine) et qu'il vient d'obtenir un award! Et pas n'importe quel award, le "the artist of the year" des planets awards...

Sometimes Truth Needs a Lie

Après Brandur, à qui le tour? A Teitur! Teitur Lassen pour être précis et celui-là est un peu plus installé sur la scène internationale. Après un album bien ficellé, le jeune homme sympathique voit sa deuxième galette produite par Martin Terefe (Ron Sexsmith, Jason Mraz... ). Dans la foulée il enquille en assurant la première partie de Radiohead en 2008 et obtient le best male artist award aux Danish music awards en 2007 et 2009.


Le dernier petit focus du jour est pour Lena Anderssen et voyez comme il y a de la recherche et de la logique dans ce post car cette dernière a composé des chansons pour Brandur Enni et a participé à l'un des albums de Teitur! D'origine Canado-Norvego-Féroïenne (je sais pas si ça se dit), cette chanteuse excelle autant dans le rock, que le folk ou le jazz...


Voilà! Fini pour aujourd'hui! Le prochain dossier pays ne concernera pas les Féroé (promis) mais la Norvège. On reparlera du petit archipel un peu plus tard, le temps pour moi d'augmenter ma petite base de donnée... Et comme pour faire un lien avec le prochain sujet on retrouve Teitur en compagnie de la Norvégienne Ana Brun...





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