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dimanche 1 janvier 2012

Et tout de suite... Une page de pub! (5)


Bonne année en musique(s) avec pour bien débuter 2012, encore une série sur les musiques des pays du nord utilisées par nos bonnes vieilles société multinationales... Encore une fois, une série enrichie en artistes suédois, mais que voulez-vous, ils sont, à tort ou à raison, les leaders de la scène musicale scandinave...

The Hives Nike (titre également utilisé pour la citroën C3)



Titiyo Six Flags Holland



Ralph Myers And The Jack Herren Band Olden Puls



Little Dragon Anthon Berg (chocolat)



Tina Dickow SAS



Carpark North Final Fantasy VII



Morten Harket Sony Ericsson*



The Ark MQ



Axwell (Swedish House Mafia) Carlsberg



Annie Tokidoki


mardi 27 décembre 2011

Hilde Louise Asbjørnen



Hilde Louise Asbjørnen est née à la mauvaise époque. En tout cas c'est la première impression que l'on a à l'écoute de cette artiste singulière. A la voir sur scène ou dans ses clips soignés on la croirait échappée d'un film noir des années 50. L'humour en plus. En quelques albums, ce petit bout de femme s'est fait une place de choix dans le monde du jazz accessible. N'étant pas un pro du jazz, je ne me hasarderai pas ici à me lancer dans la comparaison si ce n'est pour rappeler quelques influences revendiquées : Billie Hollyday, Harry Connick Jr. ou Tom Waits... Si c'est pas éclectique, je ne m'y connais pas...
Avec son énergie et son sourire, elle fait passer Lisa Ekdahl pour un glaçon tombé dans un verre d'eau tiède. Attention, j'aime beaucoup Lisa Ekdahl mais à comparer les deux, je trouve Hilde Louise Asbjørnen autrement mieux faite pour jouer les divas.


All He Needs To Know

Hilde Louise Asbjørnen c'est un peu de Marylin Monroe, d'Edith Piaf, d'Amy Winehouse et d'Annie Cordy. je sais que ça peut faire peur au début mais il suffit de se laisser, en se disant que tout ira bien. Elle nous emmène dans un monde où la musique est belle sans être sérieuse. Élégante sans être gondée.


Tell Me Tomorrow

Lorsqu'elle a commencé à écrire, en 2000, il s'est trouvé que ça sonnait jazz. Depuis, avec Eleven Nights And Two Early Mornings sorti en 2004, Hilde Louise Asbjørnen a installé, en six albums, un style et un personnage qui oscillent avec bonheur entre chanson jazzy classique et des titres plus modernes, comme on peut le voir avec cette participation sur l'album du duoi suédois Koop avec Strange Love.







Pour être complet sur le sujet, voici un petit point sur la discographie de Hilde Louise :


  • Eleven Nights and Two Early Mornings ( 2004)
  • Birdie Blues (2005)
  • No vil eg vake med deg (2006)
  • Sound Your Horn (2008)
  • Never Ever Going Back (2010)
  • Divin' At The Oceansound (Grappa, 2011)

Site web : http://www.hildelouise.com/
Myspace : http://www.myspace.com/hildelouise

dimanche 18 décembre 2011

Et tout de suite... Une page de pub! (4)



Voici la fin de l'année et la dernière page de pub. J'avais pensé faire une série sans artistes suédois mais ce sera pour une autre fois. Cela dit, avec The Hives en dernière position, j'ai évité le ras-de-marée suédois habituel. On commence avec une chanteuse que j'aime beaucoup et qui a déjà donné de la voix dans quelques publicités.


Emiliana Torrini Azzaro Chrome



Agnes Obel Nivea



Lene Marlin Kinder



Múm Adidas



The Raveonettes K-Mart



Sigur Rós Sky Sport One



Marit Larsen Norsk Olje Og Gass



J.E. Kaada Elections 2011 en Norvège



Kings Of Convenience Nike Beirut Marathon



The Hives Citroën C3



Et au cas où vous auriez loupé les trois premiers épisodes, les voici :

- Episode 1
- Episode 2
- Episode 3

Jenny Hval



Jenny Hval est un personnage étrange et lumineux : qui écoute sa musique s'en souvient longtemps. Avec Jenny Hval (ou Rockettothesky, le pseudonyme sous lequel elle était connue il y a quelques années), on entre dans un monde de sentiments invisibles et frissonnants. En effet, celle qui disait il n'y a pas si longtemps chanter pour les morts peut paraître à certains déstabilisante. Derrière une musique profonde et des paroles énigmatiques, on trouve des failles et quelques inquiétudes. Mais tout cela est si beau qu'au fond, rien ne reste d'autre que la lumière et la beauté fondamentale d'une artiste rare qui joue avec sa voix comme d'un instrument mystérieux.
Dans une récente interview (disponible ici en anglais), Jenny Hval décrivait son processus de création :
"Tout ce que je fais débute par un son. Habituellement, je commence par prononcer une phrase ou un mot dans une pièce, en laissant ce son déterminer ce qui va arriver ensuite. Je peux avoir (ou pas) quelque chose d'écrit à l'avance, mais j'ai l'habitude de tout changer en me basant sur le sons des mots. Je dirais donc que j'utilise la voix et le langage comme des instruments."




 Rockettothesky - Grizzly Man 


Je discutais l'autre jour avec une amie norvégienne qui m'a donné le fond de sa pensée au sujet de la miss : "Jenny Hval,  c'est Björk en mieux. Chez elle, il n'y a pas cette espèce de masturbation intellectuelle et narcissique permanente. Elle ne chante dans des pauses qui veulent dire voyez comme je suis belle ou je suis une artiste et si vous n'aimez pas c'est parce que vous êtes idiots et incultes. C'est ça qui me plaît chez Jenny Hval...". Je ne peux qu'être d'accord avec cette idée. 
Après deux premiers albums prometteurs sous le nom de Rockettothesky, la jeune artiste revient en 2011 à visage découvert et nous propose Viscera sur le label Rune Grammofon. A la première écoute, ce qui frappe avec ce dernier  opus c'est avant tout la capacité de cette artiste singulière à faire côtoyer l'intime et le grandiose.

Blood Flight

Aidée de ses deux musiciens attitrés, Kyrre Laastad et Håvard Volden, Jenny Hval propose avec Viscera un opus soigneusement orchestré et qui offre l'occasion de retrouver (ou de découvrir) sa voix si particulière.
En cette fin d'année, je ne peux que vous conseiller de mettre sous le sapin ce petit CD qui, a d'ailleurs été classé parmi les 50 meilleurs albums de l'année par le fameux magazine anglais uncut (voir ici) et dont le site drownedinsound.com dit ceci : "Parfois une obsession peut naître du néant. Un proverbe dit que l'on ne reconnaît ce que l'on a de cher, que lorsqu'on le perd mais l'inverse fonctionne également ; la découverte de quelque chose, peut vous faire prendre conscience de ce qui vous manquait jusqu'alors. C'est ainsi qu'il en est avec jenny Hval, à travers son séduisant Viscera (...)"

Discographie :
  • 2006 : To Sing You Apple Trees (en tant que Rockettothesky)
  • 2008 : Medea (en tant que Rockettothesky)
  • 2011 : Viscera

vendredi 16 décembre 2011

Ane Brun : It All Starts With One élu album norvégien de l'année







Il est toujours difficile de classer Ane Brun dans la catégorie "artiste norvégienne" tant il est vrai que depuis un bon nombre d'année, la demoiselle de Molde s'est installée et travaille en Suède. De fait, It All Starts With One est presque plus un album suédois que norvégien. J'en veux d'ailleurs pour prouve le succès rencontré par ce dernier en Suède (où il s'est classé n°1, loin devant son classement en Norvège où il n'a été classé "que" 18ème. Qu'importe, ce dernier opus connaît un succès autant mérité que surexploité (à travers un nombre important de versions) et vient d'être désigné "album norvégien de l'année" par le site musicale www.musikknyheter.no.
Je ne reviendrais pas ici sur les qualités indéniables de ce disque mais je vous incite avec la plus grande ferveur à faire l'acquisition, si ce n'est déjà fait, de ce petit bijou de grâce, de féminité et de poésie.

J'en veux pour preuve l'excellent et remuant Do You Remember :

jeudi 15 décembre 2011

Gleðileg Jól!!



Il paraît que c'est bientôt Noël. La crise est là et pourtant les magasins, même en Guadeloupe, se garnissent des nourritures obligatoires, des cadeaux technologiques fondamentalement inutiles et comme chaque année, le monde entier se fait avoir et tombe dans le panneau. Des tonnes de saumons, d'iPad, de foies gras et de cravates, des litres de parfums, de champagne et de glaces vont venir remplir des caddies stressés et au fond, moi même, je risque bien de me faire avoir.
Quoique... cette année, à passé la trentaine, je passerai mon dernier Noël sans enfant. Ma femme et moi attendons un heureux événement. Cet enfant n'a pas encore de sexe, la prochaine échographie nous le dira. Il aura pourtant un nom scandinave, on est tombés d'accord là-dessus.
Il aimera les jouets, les publicités pour les poupées et les jeux vidéos le fera rêver et c'est bien normal. Mais est-ce de ce monde dont je veux pour mon bébé?
Aimera-t-il la bonne musique? Aura-t-il la patience et la curiosité de se tourner vers des cultures différentes?

Allez! Une petite série douce et légère sur les chansons d'hiver et de Noël par nos amis du Nord!


Erlend Øye - Last Christmas


Thee Attacks - Let The Snow Fall


Stina Nordenstam - Soon After Christmas


Sofia Talvik - Snowy White River

 
Kim Hansen - Nú eru jól


Børn á gøtum tendra ljós
Vakra stjørnufjøld
Einglar savnast hjørtum í
Streingjaspæl í kvøld
Úr handlum hoyrist jólaløg
Sum træið lýsir bjart
Tað stundar til jóla

Um ikki tú ert ein eingil
Syng jólunum boð
Um ikki tú ert barn
Tú manst undrast so
Lat vísmenn og mætar kongar
fella á knæ
Í okkara hjørtum eru Jól í dag

Nú eru jól
Nú eru jól

Um tú kennir vetrartyngd
Sorgin kom á gátt
Sang og dansur skýggja teg
Fella vilt í fátt
Eg bera vil tær sólina
ið fjaldist handan ský
Tað stundar til jóla

Um ikki tú ert ein eingil
Syng jólunum boð
Um ikki tú ert barn
Tú manst undrast so
Lat vísmenn og mætar kongar
fella á knæ
Í okkara hjørtum eru Jól í dag




samedi 26 novembre 2011

Plumbo



On reste en Norvège pour un tout petit post, un coup de coeur qui s'appelle : Plumbo. Plumbo est un groupe sympatoche qui chante des chansons à boire et des airs traditionnels sur une musique rock et clairement virile. Ils ont tous eu leur CAP beau gosse option bagarre et ont réussi à se hisser à la huitième place du top 50 norvégien avec une chanson qui ne sera jamais reprise par les inrocks!

Møkkamann


Drømmeland

C'est beau comme du J-Rock!

___

Site web : http://www.heltplumbo.net/site/

Et ça me rappelle une autre chanson norvégienne! Ah oui et ça fait longtemps que je n'en ai pas parlé, de celle-là! Heia Brann! La chanson des supporter de l'équipe du SK Brann par Den 12. Mann.


Rebekka Karijord et mes états d'ame...




Parfois je me pose la question sur la nature de ce blog et l'importance (ou non) de parler de la musique scandinave. En réalité, y a-t-il une musique scandinave? Bien sûr que non. Quel rapport peut-il exister entre les Cardigans, Moddi, Stina Nordenstam ou Rebecca&Fiona? A première vue, aucun. Il serait possible d'aller loin dans la réflexion et se dire qu'il existe effectivement un black metal typiquement scandinave, une sensibilité jazz unique ou un rock indé qui n'existe que dans ces pays-là. Oui c'est vrai, mais lorsque j'ai commencé ce blog, je me suis rendu à l'évidence, si les aléas de la vie m'ont donné la chance de découvrir ces artistes si particuliers, c'est bien évidemment du à toute une série de concours de circonstances. Etudiant en langues scandinaves, évidemment. Une, puis, deux, puis trois bourses d'études en Suède et au Danemark... Tout a commencé pour moi avec trois artistes suédois : Kent, Lisa Ekdahl et Stina Nordenstam. Je suis immédiatement tombé en arrêt devant l'énergie du groupe de Jocke Berg, la voix mystérieuse de Stina Nordenstam et le charme si particulier de Lisa Ekdahl... Dès cet instant, c'était en 1997, je me suis mis en quête de découvrir les musiques de ces pays. Cela dit, je n'ai jamais dit que les musiques du nord étaient les meilleures du monde (quoique). Elles ne seraient pas ce qu'elles sont si il n'y avait pas au départ, à la racine, les deux monstres musicaux du vingtième siècle que sont la Grande-Bretagne et les États-Unis. Moi-même je n'apprécierais peut-être pas ces artistes si je n'avais pas bu et mangé du Beatles, du Leonard Cohen, du Velvet Underground ou du LedZep...

D'ailleurs, Høgni Lisberg, dont je parlais récemment, ne serait évidemment pas lui-même si un jour, sur son île il n'avait entendu les Rolling Stones, Ben Harper ou qui sais-je? De la même manière, si la plupart des groupes et artistes scandinaves chantent en anglais, c'est bien évidemment parce que dans ces pays, la culture pop, rock et dance anglo-saxonne a une place de choix.

Mais il arrive parfois qu'un(e) artiste vienne balayer les doutes que je peux avoir sur la réalité d'une musique typiquement scandinave et sur l'utilité de mon blog. Il y a eu Björk a une époque, il y a eu le merveilleux Høgni Reistrup et il y a la Norvégienne Rebekka Karijord.

Wear it Like a Crown

Avec plusieurs cordes à son arc (elle est également musicienne et actrice), Rebecca Karijord peut se permettre de prendre son temps et sortir un album tous les trois ou quatre ans. L'avantage, pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est que la demoiselle n'en est qu'à son troisième disque et que rien n'est perdu.

 The Noble Art of Letting Go

Si il y a cette forme, toute nordique, de folie mélée d'élégance chez cette chanteuse, on est loin des Svenska Flickan. Ici, musique et voix nous emmènent voir des paysages faits d'émotions, de vies racontées avec une une sincérité qui enrobe, qui caresse et désarme l'auditeur. Si vous souhaitez commencer à vous plonger dans l'univers de Rebekka Karijord, il serait bon de commencer par The Art of Letting Go. Certes cet album date de 2009. Il n'empêche qu'il est le dernier et de loin le meilleur de ce qu'à produit jusqu'à aujourd'hui la miss. Régulièrement réédité, cet album n'en a pas le moins du monde perdu de sa beauté précieuse et, soit dit entre nous, dans un monde où la plupart des gens consomment la musique comme on achète des carottes au supermarché du coin, The Art of Letting Go est résolument un album à garder au dessus de la pile. En compagnie de Philharmonics d'Agnes Obel et du dernier Sumie Nagano (je sais que je ne suis pas objectif).

Il se murmure qu'un nouvel album est en prévision pour le début de 2012. Quitte à découvrir le travail de cette artiste magique, autant commencer avec The Art of Letting Go.


Pour information, Wear it Like a Crown a eu la grâce d'une diffusion outre-atlantique dans le trailer de Grey's Anatomy. L'épisode étant passé en septembre derniers aux States, on peut supposer le voir arriver sur tihèfouane dans les mois qui viennent...


Paperboy


Discographie :

- 2003 : Neophyte

- 2005 : Good or Goodbye

- 2009 : The Art of Letting Go




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